L'oeil du cyclone

L'oeil du cyclone

LA THEORIE DU CHOC EMOTIONNEL

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Certains le disent pervers narcissique, opportuniste, malveillant, misogyne, leader du troisième type (dans la lignée de l’ouvrage de Gerald Karsenti, Editions Eyrolles). Finalement, qui est cet homme dans l’entreprise ? Est-ce là le simple reflet de notre société ?

 

Pour tout dire, on ne nait pas ainsi, on le devient… Malheureusement, le colportage de ces pratiques comportementales ancestrales, au sein de nos entreprises, a laissé des traces indélébiles. Des pleurs, du mal être, des burn out (nouveau mal de notre siècle), des suicides certaines fois…

Pourtant, on cherche inlassablement la recette magique pour transformer nos entreprises. On parle d’engagement, de responsabilité, d'esprit d’équipe, d'innovation, de créativité… tout ce dont on manque cruellement parce qu’on a délaissé l’Homme. Oui mais voilà ! L’Homme se réveille avec les générations Y et Z.

 

Générations de l’espoir, elles le revendiquent discrètement car elles remettent au centre du débat l’Homme et ses aspirations profondes (réalisation de soi, accomplissement/épanouissement). C’est cette histoire qui est partagée dans « La théorie du choc émotionnel », l’histoire de la transformation des entreprises pour faire place nette à l’homme.

 

En vente sur les sites marchands suivants :

FNAC

http://livre.fnac.com/a10424612/Mael-Bartis-La-theorie-du-choc-emotionnel

 

CHAPITRE

https://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/BOOK/bartis-mael/la-theorie-du-choc-emotionnel,75460502.aspx

 

DECITRE

http://www.decitre.fr/livres/la-theorie-du-choc-emotionnel-9782310031844.html

 

CULTURA

http://www.cultura.com/la-theorie-du-choc-emotionnel-9782310031844.html

 

AMAZON

https://www.amazon.fr/th%C3%A9orie-du-choc-%C3%A9motionnel/dp/2310031844

 

Une version ebook est également disponible à la vente sur ces mêmes sites.


26/03/2017
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SAVOIR-ETRE, COMPETENCES COMPORTEMENTALES : CA EXISTE ENCORE DANS LE MODELE RH 3.0 ?

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Savoir-être… Faut-il être soi ou être celui que l’on attend de nous dans cette société ?

 

Exercice compliqué parce qu’il nous faut être à la fois nous-même mais aussi « quelqu’un d’autre », qui doit coller avec les différents rôles ou identités qui nous incombent (au sein de l’entreprise, de la famille, du cercle d’amis, de nos groupes d’appartenance…).

Et puis, il y a cette cohabitation interne entre l’enfant qui a grandi en nous - portant les marques de son histoire - et cet adulte que nous sommes devenus… comme le décrit si bien Moussa Nabati dans son livre « Guérir son enfant intérieur, faire la paix avec son passé » aux éditions Le livre de Poche.

 

Sait-on être ? Je me questionne désormais. "Etre" est très surement un exercice d’équilibriste car cela suppose d’explorer notre personnalité profonde avec sa part d’ombres et de lumières… Cette exploration se fait en pleine conscience, sans oublier cette alchimie perpétuelle avec notre environnement grâce à nos interactions avec autrui.

 

J’ai le sentiment que cette injonction paradoxale, le « savoir-être », inscrite dans les objectifs comportementaux des ressources humaines est à revisiter. J’aime bien l’exploration de l’être (et non le « savoir-être ») faite par les start up… mais ne soyons pas dupes, les start up pourraient commettre les mêmes erreurs à terme si elles ne prenaient pas le temps de tirer les enseignements de leurs grandes sœurs, les entreprises actuelles.

En tout état de cause, ces start up acceptent tout simplement les individus avec leur personnalité singulière et leurs potentialités talentueuses. Elles définissent l’organisation de la vie d’entreprise tenant compte de cette richesse humaine. L’Homme n’est plus au service de l’entreprise mais c’est l’entreprise qui est au service de l’Homme.

 

Ah ! J’allais oublier mais il y a aussi ce cousin germain qui fait débat, les « compétences » comportementales. Il parait que le comportement est une compétence dans certains référentiels des ressources humaines au sein des entreprises. Circonspect, je le suis ! Quand j’observe le comportement de certains de nos managers, je me pose alors la question de cette fameuse compétence…

Et si l’on inversait plutôt la donne, si l'on permettait aux managers d’explorer et de mesurer l’impact de leurs comportements pour se définir par rapport à autrui ? Avec bienveillance of course !!!

 

Autrui est notre miroir, certes déformant par rapport à ce que l’on voudrait voir de nous mais il nous délivre une réalité… ce que l’on est pour l’autre… Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui je suis ?

 

Rendez-vous en 2017 (mais quand ?) dans mon prochain livre, il parait qu'il parle d'... #identités plurielles, #ile aux fleurs ;-)


23/03/2017
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SE TRANSFORMER OU SE REINVENTER, L'EPINEUSE QUESTION DES ENTREPRISES...

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La question de la transformation est au cœur de nombres d’entreprises mais que met-on finalement derrière la transformation ?

Faut-il parler de transformation ou réinvention ? Y-a-t-il une différence finalement entre « se transformer » ou « se réinventer » ?

 

Question philosophique ou sujet de sémantique ? La « transformation » actuelle dans nos entreprises est en réalité une « réinvention » à marche forcée, centrée sur le modèle d’affaires.

 

En effet, de nouveaux acteurs définissent de nouvelles règles du jeu sur des marchés réputés imprenables jusqu’à présent (banque, taxi, hôtel, location de voiture…). Surfant sur les évolutions règlementaires et/ou technologiques, ils entrainent une profonde refonte des métiers existants, avec comme point d’orgue « l’ubérisation » possible de certains métiers. Le terme qui terrifie les milieux d’affaires, de peur de ne plus exister. 

 

Mais si les mutations profondes de l’économie, poussées par les ruptures technologiques telles l’intelligence artificielle, le machine learning, le digital… obligent les entreprises à « se réinventer », que signifie alors « se transformer » ?

 

Si je vous disais que la transformation des entreprises est avant tout une transformation de l’homme… Quel paradoxe !

Que faut-il comprendre ? L’enjeu principal des entreprises est avant tout la mobilisation et l’engagement des collaborateurs pour réinventer l’organisation.

 

Quels sont les ingrédients de cette transformation ?

 

-          Une bonne dose d’audace… L’audace de laisser tomber nos modèles d’organisation actuels, enfants chéris du Fordisme et Taylorisme (modèles paternalistes par excellence)

 

-          Un brin de liberté… La liberté de laisser les talents de chaque collaborateur s’exprimer et prendre vie jour après jour

 

-          Un zeste de générosité… La générosité de récompenser les hommes avec un simple « MERCI » tant dévoyé mais si important pour emporter l’adhésion

 

-          Un océan d’humilité… L’humilité d’admettre que chaque personne apporte de la valeur à l’entreprise si on lui permet de s’accomplir et s’épanouir

 

Ce qui est marquant concernant nos enjeux de transformation, c’est ce sacré défi à relever parce que l’homme est la clé de voûte du modèle économique de demain dans sa définition.

 

Alors, utopie ou inspiration ? A vous de décider…


06/03/2017
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UBERISATION DES SERVICES OU REVOLUTION TERTIAIRE ?

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Un article publié dans l’AGEFI ci-dessous d’Olivier Garnier, Chef Economiste SG, datant du 25/06/2015.

Cet article est très intéressant - et pourtant il est passé inaperçu ou a été lu que par des aficionados de l’économie - en ce sens qu’il est fondateur car il énonce subtilement la limite de certaines théories économiques existantes.

Il donne implicitement des éléments clés sur les enjeux à venir concernant la bascule vers un nouveau modèle économique, sans trop se prononcer sur la phase de transition et sa durée…

 

http://www.agefi.fr/asset-management/actualites/hebdo/20160210/quelle-uberisation-pib-158293

 

 
www.agefi.fr
Les données économiques américaines récentes soulèvent une question de cohérence. D’un côté, la hausse de l’emploi est très dynamique ; de l’autre ...

  

Voici ce qui m’interpelle et que j’oserais partager avec vous :

Remarque : les propos ci-dessous - qui sont personnels et dénués d’une quelconque réappropriation des considérations ou croyances d’Olivier Garnier - n’ont pas vocation à énoncer une vérité. Ces propos visent simplement à partager une façon différente de voir le monde parce que la transformation commence par accepter de voir les choses différemment…

 

Aveu de faiblesse ou tout simplement, limite de la condition humaine… Force est de constater que les modèles mathématiques (tant usités par nos économistes en herbe, dignes héritiers des David Ricardo, John Maynard Keynes, Adam Smith, Joseph Schumpeter...) ont leurs propres limites. Eh oui ! Olivier Garnier nous livre ici, en lisant entre les lignes, une interrogation contextuelle mais légitime sur la théorie quantitative de la monnaie dite « théorie monétariste » (exprimée sous forme d’équation), élaborée en son temps par Irving Fischer et ses pairs, puis enrichie par feu Milton Friedman.

 

Quelle équation ! Fusse-t-elle aussi riche et belle, nourrissant jusqu’à présent nos velléités de croissance économique pour nos chers pays industrialisés.

Equation, vous avez dit, équation mais plaît-il, qu’en est il ? Chut ! je vous la livre immédiatement : M * V = P * T (lien wikipédia pour explorer cet univers : https://fr.wikipedia.org/wiki/Irving_Fisher)

4 variables, ô combien précieuses, pour comprendre une partie de l’histoire des politiques économiques passées.

·         M = Masse de monnaie en circulation

·         V = Vitesse de circulation de la monnaie

·         P = Niveau des prix des biens et services

·         T = Volume des transactions

 

Désormais, les variables de l’équation sont à reconsidérer avec l’émergence du digital, notamment le « V », le « P » et le « T », questionnant fortement le modèle car toutes ces variables sont étroitement liées. Le digital est en train de redistribuer les cartes de cette équation, notamment parce qu’il nous fait toucher du doigt une nouvelle condition, non énoncée jusqu’à présent, l’accélération de la vitesse d’obsolescence des biens et services… à une vitesse exponentielle. Ce nouveau paramètre complexifie de fait la capacité à apprécier le niveau réel des prix et son évolution (à données constantes pour avoir des bases comparables).

 

Autrement dit, le digital bouscule les règles du jeu de notre modèle économique existant. Le digital rappelle doucement à nos hommes politiques que la politique monétaire, un des instruments mis à leur disposition pour définir leur politique économique, est mise à mal.

 

Explorons un peu plus loin les contrées dessinées par notre ami Olivier Garnier. Le digital est la 3ème révolution économique, révolution dite « des services ou secteur tertiaire », comme fut en son temps - seconde moitié du 19ème siècle - la révolution industrielle permettant de passer d’une société agraire à une société commerciale et industrielle.

Comme toute révolution, elle s’accompagne de l’essor/émergence d’un nouveau modèle économique (à définir car nous cherchons encore les pistes…) dont le digital est le porte-drapeau.

 

Pour autant, le digital a des effets corollaires sur bien des domaines de la sphère privée, qui vont nécessiter de re-modéliser les comportements de l’homo economicus (descendant de l’homo sapiens ; être cher à Rousseau dans son « Discours sur les sciences et les arts », 1750). Les anthropologues, sociologues, etc. ont déjà observé certains phénomènes et pour tout dire, Alain De Vulpian a commencé à poser les premiers éléments de réflexion sur ces phénomènes dans son essai « Eloge de la métamorphose, en marche vers une nouvelle humanité », Editions Saint-Simon, Prix de l’Académie Française 2016 !

http://www.solfrance.org/eloge-de-la-metamorphose/

 

Ma conviction personnelle, c’est qu’il est temps de « dé-siloter » et de regarder le modèle dans sa globalité. Les nouveaux modèles économétriques, qui permettront de déterminer les variables inhérentes au moteur de la croissance, doivent être élaborés en concertation entre économistes, anthropologues, sociologues... car ils détiennent tous une partie de la réponse au modèle. Un modèle qui n’a de sens qu’en assemblant toutes les pièces…

 

Si l’on change le paradigme, alors on pourra basculer d’une vision rétrospective projetée à une vision prospective (s’appuyant sur les comportements et phénomènes observables présents pour les projeter dans le futur). Au centre de nos considérations, le comportemental - donc l’humain en tant que plus petit élément unitaire et ses besoins d’appartenance, constitutifs des groupes, sociétés, nations - qui est la clé de l’énigme pour définir le modèle économique de demain…

 

La transformation de la société démarre par l’acceptation de l’homme - individu - à se transformer lui-même. Il n’est pas inutile de le rappeler car on l’oublie trop souvent, par confort ou peur, angoisse mais encore faut-il savoir vers quoi nous allons… et avoir l’audace d’explorer un nouveau monde où bien des contours sont à redéfinir.


15/02/2017
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